Situé à deux pas des Machines de l’Ile de Nantes, We Love Soupes offre une pause conviviale et gourmande dans un décor original. Nous vous proposons d’en savoir un peu plus sur l’histoire d’Olivier Gelbart et sa passion pour la soupe.
Quel a été ton déclic pour ouvrir We love soupes ?
Un attrait pour la cuisine, c’était un projet de vie. Je ne me suis pas réveillé un matin en me disant « je vais faire de la cuisine ». J’ai toujours évolué dans cet environnement, mon père était un très bon cuisinier, mon frère est cuisinier, il est installé à Paris.
Effectivement c’est de famille ! Et qu’est ce que tu aimes le plus dans ton métier ?
Faire la cuisine, ça c’est clair ! Le contact avec les clients, réfléchir à des plats, à des saveurs nouvelles… Et puis satisfaire les clients, qu’ils soient contents quand ils sortent, c’est le principal. Certaines de mes recettes existent, je les ai découvert au cours de voyages, il y en a que j’adapte et d’autres que j’invente complètement. Typiquement la Cusqueña elle n’existe pas, elle est d’inspiration péruvienne, la Cusqueña, c’est une bière, mais le nom est rigolo. La Mulligatawny existe, mais c’est comme toute soupe, il doit y avoir autant de recettes que de cuisiniers, les bases sont communes mais toute soupe est ré-interprétable à l’infini. C’est ça qui est sympa avec ce plat !
C’est vrai que c’est très varié comme plat. Je me demandais aussi, quel est le compliment qui t’as le plus touché ?
C’est une dame qui habite à Saint-Nazaire, mais son bureau est ici, et elle m’a dit que la seule joie qu’elle avait de revenir au bureau, c’est qu’elle pouvait manger le midi chez moi. Ça, c’était un super compliment.
Ça c’est sûr et elle est loin d’être la seule à mon avis ! Quels sont les trois mots qui te définissent le mieux ?
Généreux, gentil… Je trouve que c’est une qualité qui disparait et qui est rétrograde, un peu d’empathie et de gentillesse, ça ne fait de mal à personne. Et curieux, de par les voyages et les recettes.
Et les trois mots qui définissent le mieux ton savoir-faire ?
Une cuisine honnête. Si j’ai choisi les soupes, c’est parce que j’aime ça et que je trouve que c’est un plat qui n’est pas prétentieux. Il est simple, modeste… Et généreux, parce que je pense que les assiettes sont bien garnies et que le prix est juste.
Oui c’est très bien garni, je confirme ! Et, comment t’es tu inspiré pour la décoration de ton restaurant ?
C’est un ami architecte avec qui je travaille, il est professeur à l’école d’architecture et un jour il m’a envoyé des plans en 3D d’un jeune collectif d’architectes nantais et ce sont eux qui ont proposé ça. C’est par rapport à leur proposition que les idées sont venues. C’est atypique. L’idée c’était de casser la hauteur du local et de garder un aspect brut et industriel lié à l’histoire du coin. Ils sont plein d’imagination ! Il y avait cette dimension de voyage. Il y a eu plusieurs échanges, au début les structures roulaient sur des rails mais grâce à leurs roues, c’est modulable et je peux faire des grandes tables. Il y a quinze jours, j’ai eu une table de dix personnes ! Les cannisses se relèvent pour pouvoir accéder par derrière, tout est modulable. Ils ont aussi réalisé la conception avec des machines à tisser pour les bambous, ils ont tout fait.
Pour finir, où est-ce que tu te vois-tu dans dix ans ?
Dans dix ans je me vois bien encore ici avec tout qui fonctionne. Je n’ai pas l’attention de déployer le concept !
Merci à Olivier de We Love Soupes d’avoir répondu à toutes nos questions. Nous vous invitons à découvrir son restaurant et à lui laisser des recommandations sur sa fiche Artivisor par la suite ! Découvrez d’autres restaurants à Nantes et ses alentours qu’on adore !